Chaise Fischel
Par la société Fischel et fils , ébénistes
Description
Ces chaises sont en bois courbé teinté acajou. Les sièges, d'un ton gris soutenu ; ont des dossiers munis d’arcs.
Elles portent une plaque métallique à l’arrière de l’assise, marqué « Fischel Paris XIXème 15, rue de Tanger. »
Historique
Un premier rapport de l’architecte Albert Laprade daté du 22 décembre 1930 propose d’équiper la salle des fêtes de sièges pour les conférences, les concerts et les dîners. Après avoir écarté les maisons THONET et TUBOR, pour leurs propositions « trop « brasserie » » ou « indigne d’une Salle qui dans sa simplicité doit conserver quand même un air d’apparat », Laprade propose de louer pendant toute la durée de l’exposition coloniale des chaises de la maison GALLOT en sycomore.
Le 16 janvier 1931, la direction de l’architecture des parcs et jardins propose en accord avec Monsieur Laprade au comité technique de l’exposition coloniale , l’achat définitif d’un modèle de chaise n° 196 ½, de la maison FISCHEL, façon acajou, fond bois, à arcs, pour continuer à meubler la Salle des fêtes après l’exposition.
La société Fischel fourni un devis le 10 janvier 1931.
Un marché de gré à gré est passé le 7 février 1931 avec la maison Fischel pour la fourniture de 1500 chaises, modèle 196 ½ « cette chaise sera teintée acajou et les siège dans un ton soutenu suivant le modèle présenté à l’architecte. »
Après l’Exposition internationale coloniale, ces chaises ont été utilisées dans tous les espaces du musée et notamment dans le salon de lecture de la bibliothèque de Laprade.
Aujourd’hui, plusieurs chaises, en très mauvais état, sont stockées dans la réserve du mobilier historique. D’autres sont réparties dans les bureaux administratifs.
Informations
Bois teinté acajou
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