Lustres, plafonniers et appliques du Palais
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Historique
Dans les années 1920, la recherche sur la lumière devient une préoccupation majeure des architectes et des décorateurs (Albert Laprade lui-même travailla beaucoup autour de cette question, notamment au garage Marbeuf), soucieux d’un éclairage rationnel et confortable et en même temps propice à créer une ambiance. La revue Lux, dédiée à l’éclairage, voit le jour en 1928 et en 1933 est fondé le salon de la Lumière, sous les auspices de la Compagnie parisienne de distribution d’électricité. Le goût se porte vers un éclairage indirect, d’où la mode des vases réflecteurs (la source lumineuse est cachée), des lampadaires à cône renversé (un écho à la fleur de lotus, motif en vogue depuis la nouvelle vague d’égyptomanie qui suit la découverte de la tombe de Toutankhamon en 1922) ou des appliques, qui projettent une lumière douce sur le plafond ou sur les murs. L’exposition coloniale de 1931 fut elle-même l’occasion d’expérimenter de nombreux types d’éclairage artificiel pour illuminer les monuments pendant la nuit.
Du point de vue formel, deux types dominent au Palais, très en vogue dans les années trente : le cône (déjà présent dans les tables-lampes d’Eugène Printz) à travers les lampadaires et les lustres du rez-de-chaussée supérieur ; et le carré pour les plafonniers, d’un dessin très simple, décliné en différentes tailles, le plus grand étant celui du hall administratif. Les appliques en forme de coquille relèvent également d’un modèle à la mode à cette époque (on peut les rapprocher de deux appliques de la maison Bernot en verre et stuc doré conservées au musée d’Art moderne de la Ville de Paris).
Informations
Métaux et verres opaques
Plafonniers carrés : 96 cm de côté
Plafonniers encastrés : L : 90 cm ; l : 90 cm
Plafonnier carré : 100 cm de côté
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