Josepha, modèle noir
Qui est Josepha, le modèle noir du Palais de la Porte Dorée ? Guadeloupéenne, descendante d’esclaves, arrivée à Paris dans les années 1920, elle devient l’un des modèles des artistes de Montparnasse. Son nom est inconnu mais son image est omniprésente dans l’art de l’entre-deux-guerres et dans les décors qui ornent la façade extérieure et les fresques du Palais de la Porte Dorée.
Et si vous aviez connu Josepha ?
Le Palais continue de sonder son histoire !
Femme et modèle noir, Josepha est une parfaite inconnue. Pourtant, son image est présente dans l’art de l’entre-deux-guerres, souvent de façon anonyme, notamment dans les décors qui ornent le Palais de la Porte Dorée mais aussi dans certains tableaux de l’École des Beaux-Arts de Paris.
Parmi les 147 figures humaines qui sont représentées sur le bas-relief, se trouvent plusieurs silhouettes sculptées d’après un modèle vivant dont nous connaissons seulement le nom : Josepha. On la voit poser pour Alfred Janniot, l’auteur du bas-relief, sur une photo de 1930 prise dans son atelier.
Qui était-elle ?
Née en Guadeloupe à Trois-Rivières, en 1897 et descendante d’esclaves, Josepha, de son vrai nom Palmyre Laurent, est arrivée à Paris dans les années 1920, où elle a vécu dans le quartier Montparnasse jusqu’à sa mort en 1977. Elle a posé pour de nombreux artistes et a été modèle nu à l’école des Beaux-Arts et à l’Académie de la Grande-Chaumière, au moins jusque dans les années 1960. Au Palais de la Porte Dorée, on la retrouve sur les bas-reliefs de la façade extérieure réalisés par Alfred Janniot (1889-1969) et sur la fresque peinte en 1931 par Louis Bouquet (1885-1952) dans le salon Afrique.
Vous ou l’un de vos proches avez croisé la route de Josépha ? Pour retracer son histoire et son patrimoine, le Palais de la Porte Dorée est à la recherche de témoins qui auraient connu Josepha ou détiendraient des archives sur elle.
Contactez-nous à projet.josepha@palais-portedoree.fr si vous avez des informations susceptibles d’aider ces recherches.